lundi 28 février 2011

Festin de moines

Un dimanche de plus à Kamakura, mais avec une invitation spéciale... Rappelez-vous quelques semaines plus tôt, j'avais passé un dimanche à Kamakura (pour changer), il neigeait et j'étais allé boire du thé vert toute l'après-midi dans une annexe du temple Engakuji, à Kita-Kamakura. A cette occasion, le moine bouddhiste en chef m'avait dit de revenir avec des amis pour manger avec eux.

Il ne fallait pas me le dire deux fois.


Promenade classique à Kamakura pour se mettre en appétit.

Le temple Hase-dera, à côté du bouddha.


Les tireurs de pousse-pousse de Kamakura, à droite et à gauche.

Et enfin arrivée au temple Engakuji, 15h, pour débuter un "dîner" qui durera plus de 6h.

En place pour le repas : sushis, sashimi, yakitori, brochettes diverses, fromage etc...

Et deux heures plus tard, le plat principal : le Kiritampo nabe.

C'est un plat traditionnel de la région de Tohoku, dans le nord de Honshu (l'île principale), à base de pâte de riz pilé et enroulé autour d'une branche de cèdre, cuit et mangé en bouillon avec des légumes de saison et des boulettes de viande.

Après avoir récupéré les restes, fini les bouteilles de saké de touuuuut le temple, parlé de tous les sujets possibles, dans la limite de ce que le bouddhisme restreint (c'est à dire pas grand chose en fait), invité nos accolytes religieux à la prochaine fiesta chez moi - invitation acceptée !! -, nous sommes repartis heureux du temple, avec le dernier train, vers Tokyo.



lundi 14 février 2011

O-matsuri


Dimanche dernier, à Kamakura... Le titre du blog va bientôt changer "Emi'n'Kamakura", ce qui correspondrait plus au temps que je passe dans cette belle ville côtière.

Le temple de Jokomyo-ji (bouddhiste) organisait le week-end dernier une fête traditionnelle dans son annexe Shinto, avec une cérémonie mixte shinto-bouddhiste, avec offrande de nourriture à la divinité, en l'occurence le Inari, renard, (rite shinto) lié à la protection des récoltes, et lecture de textes bouddhistes. Intéressant.


Inari.


L'arrivée du prêtre, bouddhiste :

Un peu moins culturel, l'atelier d'origami pour réaliser des pots en papier. Pourquoi pas.

Ma super-sensei.
Et enfin, un ami de la France nous a invité pour déjeuner chez lui, Odagiri-san a passé un an et demi en France, il y a 40 ans... L'occasion de discuter de ses derniers souvenirs français et des changements vestimentaires depuis l'époque des pantalons à pates d'eph et des chemises fleuries.

On ne voit pas sur la photo, mais j'ai eu l'immense honneur de goûter des oeufs de canard pourris (assez peu commun au Japon) Bilan = blanc de l'oeuf marron et jaune d'oeuf vert x 4 = 2 jours d'indigestion.

jeudi 3 février 2011

Kamakura


Encore un petit tour du côté de Kamakura, ville qui mérite officiellement que je l'appelle ma "sortie du dimanche".

De janvier à mars, une partie du temple Hachiman-gu, le plus grand complexe shinto de Kamakura, est ouverte au public pour que l'on puisse "admirer" des fleurs, appelées "botan" dans leur petite maison de paille, bien au chaud avec tapis pour le confort, pendant qu'on se gèle.


Puis une petite visite au musée de Kamakura (image ci-dessous prise sur le site - je n'ai pas eu la chance d'avoir ce ciel bleu, malheureusement, ni assez de recul pour la photo).

Le bâtiment date de 1951 et a été conçu pour "flotter" sur l'étang, entouré par la verdure qui change de couleur selon les saisons. L'architecte de ce bâtiment est un des élèves de Le Corbusier, Sakakura Junzo (1901-1969), qui est d'ailleurs notamment architecte de l'institut français de Tokyo.



Petit tour à Kita-Kamakura (nord de Kamakura en japonais dans le texte), après une chute de neige (1 chute de neige tous les deux ans en moyenne).

Le temple bouddhiste Engaku-ji.

Le prêtre du temple (appelez-le Osho-san) nous a ensuite fait l'honneur de partager un thé et des gateaux avec nous, en attendant que le blizzard cesse. J'ai bien pris note de son invitation pour venir avec des amis manger un sukiyaki (plat d'hiver japonais : viande bouillie que l'on trempe dans le jaune d'oeuf - et oui - les prêtres bouddhistes mangent de la viande, enfin certains...) et faire un gros saturday-night-fever dans le temple.

Mangez des fruits!

En exclusivité, l'orange la plus chère du monde, trouvée dans un supermarché à côté de chez moi


(1.000 Yens = 9 euros)

mardi 1 février 2011

Tokyo Ginza

Tout a commencé un samedi après-midi où il était sensé pleuvoir, où nous étions sensé aller au cinéma avec Akane, puis non. Du soleil, du retard pour le cinéma.. Changement de plan.


1) Alors pourquoi pas le musée de la police?

Avec Pipo, la mascotte. "Pipo"... mais que fait la police...?

La moto de la police.


La police old-style.
Le bon-on-fait-quoi old-style. Je vous laisse apprécier l'attitude de celui en bas à droite, mains dans le dos qui regarde de loin ce qu'il se passe et les têtes distraites des deux en haut à gauche.


2) Et pourquoi pas le Tokyo International Forum

Un bâtiment immense et vide, dédié aux expositions, spectacles, avec un atrium en verre faisant penser à une coque de bateau.




3) Pourquoi pas une expo au POLA museum - Valerio Berruti est venu 2 mois au Japon pour dessiner des étudiants japonais pendant leurs cours - osusume


4) Et pourquoi pas participer à un atelier de découpage pour enfant et faire des cartes de voeux vietnamiennes?

En cours de fabrication avec Sensei.

5) Et pourquoi pas aller au musée du riz

Monsieur Riz
Mademoiselle(s) Riz avec ses 9 manières de manger du riz en souriant.



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Après presque un an d'absence, je pourrai donner beaucoup d'excuses toutes aussi foireuses les unes que les autres - j'étais débordé, je n'ai rien fait d'intéressant les week-ends, je ne sortais plus de chez moi, j'avais une grippe, j'ai cassé mon appareil photo - mais je vais m'abstenir. Tout ça pour repartir sur de bonnes bases en 2011.

Une année 2011 qui commencent par une rencontre dans un bar à vin de Tokyo et qui m'emmène le dimanche suivant me perdre du côté de Kamakura - souvenez-vous Kamakura -. Son bouddha, ses temples, sa mer, ses surfers.


Il se trouve donc que nos hôtes, Saki et Kota, habitent et travaillent à Kamakura, et connaissent donc beaucoup, beaucoup de gens, qui eux-mêmes peuvent nous faire rentrer dans beaucoup, beaucoup d'endroits. Kamakura est une ville qui attire beaucoup d'artistes, peintres, sculpteurs, compositeurs, qui viennent chercher l'inspiration entre les collines de Kamakura, ses temples et la mer.

Visite VIP des temples avec nos hôtes.